Guide complet sur la sieste : conditions optimales, rythme circadien… Rechargez vos batteries !

Entre nos emplois prenants, la nécessité d’assurer les tâches du quotidien, la gestion des enfants et nos obligations en tous genres, "nous n’avons pas le temps de faire la sieste". Alors bien sûr, nos nuits en pâtissent !

En 2017, le temps de sommeil des Français en semaine s’élevait seulement à 6h42[1], ce qui n’est pas suffisant. 7 à 8h de sommeil quotidiennes sont en effet recommandées pour rester en pleine forme sans accumuler de fatigue.

Et pour ne rien arranger, notre sommeil est loin d’être optimal. Quand nous regardons les chiffres de 2015, 73% des Français affirmaient se réveiller au moins une demi-heure par nuit[2], ce qui ne s’est pas amélioré avec la survenue de la crise de la covid-19.
Aujourd’hui plus que jamais, afin de tenir le rythme effréné auquel nous sommes soumis, tant physiquement que mentalement, trouver des soupapes est une priorité pour maintenir un bon équilibre intérieur.

  • Qu’en est-il de la sieste ?
  • En quoi apparaît-elle comme un bon moyen de recharger ses batteries ?
  • Comment l’optimiser et en faire un véritable moment de bien-être ?

La Petite Brume[3] mène l’enquête pour vous, afin que vous deveniez un pro de la sieste régénératrice (du moins en théorie) !

1. L'art de la sieste, un voyage dans le temps et l’espace

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la sieste est non seulement une question biologique, mais dépend aussi des cultures et des âges ! Partons en quête de ces caractéristiques spécifiques…

A. La sieste selon les pays du monde

En Occident, la sieste a trop souvent tendance à apparaître comme une perte de temps, réservée aux paresseux.

Alors que nous devons toujours être productifs et tirer profit de la moindre seconde, s’assoupir même une demi-heure dans la journée peut être source de culpabilité, voire même de stress.

Elle tend toutefois à être de plus en plus acceptée, avec l’émergence de notions en lien avec le bien-être au travail. Dans ce cadre, notons par exemple le développement de bulles de sieste dans la Silicon Valley.

Pourtant, cette vision de développement est loin d’être celle de tous les autres pays du monde, certains d’entre eux considérant la sieste comme traditionnelle.

Si nous nous penchons sur le cas du Japon, nous pouvons noter des pratiques aux antipodes des nôtres. Effectivement, les Japonais dorment partout, dès que l’occasion se présente.

Traditionnelle sieste flash, l’inemuri est perçue positivement au Pays du Soleil Levant. Un individu qui dort est un individu qui a travaillé dur et qui mérite donc sa sieste régénératrice.

En Chine également, la sieste est un droit. La possibilité de se reposer est même inscrite dans la Constitution, à l’article 43. En effet, les Chinois ont compris que la productivité de leurs salariés est accentuée s’ils écoutent leur corps et leurs besoins biologiques. Toutefois, contrairement à la typique siesta espagnole pouvant durer plus d’une heure, les Chinois ne dorment pas plus de 30 minutes durant leurs pauses. Pour cela, des espaces sont mis à leur disposition, afin qu’ils puissent sereinement recharger leurs batteries.

B. La sieste selon les périodes de la vie

Combien de fois n’avons-nous pas entendu nos enfants faire des caprices à la simple mention de la sieste ?

Les petits ont en effet autre chose à faire que dormir. Alors que les jouets encombrent leur chambre et qu’ils passent de longues minutes à s’extasier sur le monde qui se déploie sous leurs yeux, mettre cet émerveillement en suspens pour aller au lit a quelque chose de frustrant. Croissance, mémorisation, équilibre émotionnel… Ce sommeil contribue toutefois à leur bon développement. C’est pourquoi il ne faut surtout pas le négliger.

Si le nourrisson et le petit enfant connaissent des périodes de sommeil nombreuses au quotidien, la notion de sieste apparaît réellement à partir de 18 mois. Là, une longue sieste est nécessaire en début d’après-midi, après le déjeuner. Petit à petit, l’enfant risque de refuser ces instants, qui sont toutefois fondamentaux. Jusqu’à environ 5 ans, un temps de repos, allongé et au calme, doit donc leur être proposé sur une durée d’au moins 20 minutes[4].

Ironiquement, en grandissant, la tendance s’inverse. C’est alors que nous n’avons plus une seconde pour respirer, que nous aimerions pouvoir nous assoupir tranquillement. Nous regrettons donc cette bonne vieille enfance, où nous pouvions vivre à un rythme effréné sans jamais nous fatiguer ! Et si nous décidions de voir les choses différemment ? Si nous percevions désormais la sieste régénératrice comme un besoin physiologique, ce qui la caractérise réellement ?

Selon une étude menée par Santé Publique France et datant de 2017, 27,4% des adultes feraient au moins une sieste par semaine[5]. Sieste qui, au vu des dettes de sommeil que nous connaissons, est très importante ! Mais ce n’est pas tout : la sieste est une nécessité au vu de notre rythme circadien, cette horloge biologique interne commune à tous les mammifères. Physiologiquement, tout adulte aussi doit pouvoir dormir, autour de la sixième heure du jour. Baisse de l’attention, diminution de la réactivité : les signaux de fatigue ne trompent pas et il serait bon de les écouter, en toute simplicité.

Pour cela, une vingtaine de minutes d’assoupissement constitue la durée parfaite d’une sieste régénératrice.

C. Facteurs invitant à la sieste après le repas

La sieste après le repas

 

Si les pics de somnolence ont inévitablement lieu en début d’après-midi, certains facteurs peuvent venir amplifier notre envie de dormir. Parmi eux, notons par exemple :

  • La chaleur. Au milieu de l’été, il est fréquent de se sentir plus léthargique et plus fatigué que d’habitude. Ce phénomène est notamment lié à la transpiration, qui consomme de l’énergie. Pour nous refroidir et maintenir nos fonctions à une température de 37°C, tout en faisant fonctionner notre mécanisme interne, cette transpiration est inévitable, tout comme l’épuisement qu’elle génère. Une sieste flash est donc la bienvenue pour retrouver un peu de dynamisme.
  • La composition de votre assiette. Vous le savez certainement : la digestion est, elle aussi, très gourmande en énergie. C’est pourquoi la sieste après le repas a une réputation si solide. Les mets copieux, riches en gras et en sucres, risquent bel et bien d’augmenter votre fatigue. Pour la limiter, mieux vaut manger des sucres lents et se passer de boissons sucrées, pour amenuiser la probabilité d’une hypoglycémie. De même, mangez léger pour que la digestion soit plus rapide !
  • La nuit précédente. Bien sûr, si vous avez fait une nuit blanche ou que vous avez peu dormi, un peu bu et beaucoup mangé la veille, votre petit coup de barre peut se transformer en gros coup de massue… Ayez-en conscience, pour ne pas piquer du nez lors de vos événements importants !
  • Des troubles du sommeil. Jambes sans repos, apnées du sommeil, insomnies… Ces différents facteurs peuvent amplifier votre somnolence diurne, à l’image d’autres maladies telles que la narcolepsie. Dans ce cas, envisager des solutions en s’encadrant de professionnels devrait vous aider à être moins fatigué en journée.

2. Les bienfaits de la sieste

La sieste régénératrice, si elle est un vrai plaisir pour les sens, va bien au-delà du simple bien-être. Permettant de retrouver son équilibre interne, elle est donc un atout majeur pour vous aider à oublier vos coups de fatigue. Bon à savoir : nous n’en avons pas tous besoin, il suffit de s’écouter pour le savoir.

Voici maintenant les domaines dans lesquelles la sieste se révèle être judicieuse.

A. Réduire ses dettes de sommeil

Vous avez passé une mauvaise nuit ? Vous ne passerez pas irrémédiablement une mauvaise journée, si vous décidez de faire une sieste.

En effet, une demi-heure suffira à rétablir votre équilibre hormonal, selon une étude parue dans le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism[6]. Ceci dit, pour éponger vos dettes de sommeil, c’est vers la sieste royale, durant environ 90 minutes (soit un cycle de sommeil complet), qu’il faudra préférentiellement vous tourner.

B. Des vertus pour la mémoire

Oui, la sieste a un rôle fondamental à jouer dans le renforcement de la mémoire[7].

Cela explique d’ailleurs pourquoi les enfants en bas-âge en ont besoin quotidiennement ! Lorsque vous dormez, les informations que vous avez accumulées précédemment s’ancrent profondément dans votre cerveau.

Toutefois, pour que les conséquences sur votre mémoire soient avérées, votre sieste doit durer au moins une heure. Autant dire que, si une sieste flash vous aidera à refaire le plein d’énergie, il faut prendre nettement plus de temps pour que vos capacités cognitives soient elles aussi impactées.

C. Des sens en éveil

Par ailleurs, faire des siestes régénératrices vous aidera à demeurer vigilant[8].

C’est pourquoi elles sont recommandées lorsque nous avons à conduire sur de longues distances. En plus d’augmenter notre réactivité, elles limiteront les probabilités d’avoir des accidents d’inattention !

D. Une santé préservée

Pour rester plus longtemps en bonne santé, la sieste régénératrice est un allié qu’il ne faut pas sous-estimer. En effet, si elle est réalisée dans de bonnes conditions, elle permet un parfait rééquilibrage de l’organisme.
Dans quels domaines nous aide-t-elle ?

Voici quelques exemples :

  • Maladies cardiovasculaires. La sieste nous permet de limiter ce risque, si nous la pratiquons entre une et deux fois par semaine[9] ! Pour mettre toutes les chances de votre côté d’éviter les AVC et infarctus, vous savez ce qu’il vous reste à faire…
  • Hypertension. Votre tension artérielle serait elle aussi diminuée si vous êtes un amateur de sieste[10]. En la faisant baisser en moyenne de 5,3 mmHg, c’est à peu près autant que les médicaments les plus légers du marché.
  • Système immunitaire. Pour restaurer votre système immunitaire et faire en sorte d’optimiser les réponses inflammatoires de votre organisme, vous n’aurez pas besoin de dormir plus de 30 minutes !
  • Stress. Une bonne demi-heure de sommeil sera absolument parfaite pour vous permettre de diminuer votre niveau de stress[11].
  • Humeur. Tout le monde sait bien que la fatigue peut nous rendre irritables et bougons. Alors pour notre bien-être, comme pour celui de nos proches lassés de nos visages de zombies et de nos remarques de dragons, un petit somme s’impose !

3. Sieste et rythme circadien

Si nous ressentons de la fatigue régulièrement en début d’après-midi, c’est parce que notre corps est constitué d’une horloge interne qui définit le rythme circadien. Que se cache-t-il derrière cette notion ? Levons le voile sur ce pan de la science.

A. Rythme circadien : définition

Notre vie est cyclique, à l’image de nos besoins. Et c’est surtout au cours du dernier siècle que se sont développées les recherches concernant notre manière de vivre. Dans ce cadre, la notion de rythme circadien, venant du latin dies (journée), et circa (autour), a vu le jour. Son propos est simple : venir appuyer les découvertes récentes au sujet de nos rythmes biologiques, affirmant que nous traversons des cycles réguliers d’une durée approximative de 24 heures. C’est d’ailleurs le cycle solaire qui aurait donné naissance à ce phénomène, commun à tous les mammifères[12] !

En d’autres termes, nos besoins de sommeil, pics d’énergie, baisses d’attention et autres processus faisant partie intégrante de notre quotidien, ne sont pas anodins. Ils sont dus à une horloge interne qui demeure sensiblement la même au fil du temps.

Bien entendu, les facteurs extérieurs peuvent la faire varier légèrement, que ce soit la luminosité, la vieillesse, les changements d’heure ou encore une alimentation grasse. Mais de manière générale, sa synchronisation se fait rapidement pour que nous retrouvions des cycles réguliers.

Néanmoins, en l’absence de perturbations extérieures, un individu vivant dans le noir complet (nous en convenons, ce n’est pas fréquent !), connaîtra les mêmes périodes d’activité et de sommeil sur un cycle de 24 heures.

Ce qu’il vous faut savoir, c’est que vous devez absolument être attentif à vos besoins, dont la sieste fait partie, pour respecter ces cycles et garder une santé solide ! En effet, les travailleurs de nuit, qui vont à l’encontre de leur rythme circadien, peuvent voir leur santé altérée.

Des maladies telles que le diabète ou l’hypertension ne sont pas rares dans ce genre de contextes, où la production d’hormones se trouve perturbée. De même, un sommeil déréglé impacte de façon négative le système immunitaire, favorisant l’apparition d’inflammations.

B. Quelques données liées au rythme circadien

Pour comprendre un peu mieux ces rythmes circadiens, il faut savoir que notre organisme est fortement conditionné par son activité hormonale. Par exemple, la sécrétion de mélatonine, correspondant à l’hormone du sommeil, a lieu entre 21h et 7h30.

Au cours de cette période nocturne, l’organisme réduit au maximum son activité pour se régénérer. Cela passe par une régularisation et un abaissement du rythme cardiaque, mais aussi de la température corporelle, des actions intestinales et de la pression artérielle.

Cela va aussi permettre d’atteindre des pics de concentration, d’éveil et de réactivité en journée. Toutefois, l’impact de notre rythme circadien dépasse la simple problématique du sommeil ! Si la plupart des accidents et erreurs arrivent en début de matinée, après une nuit blanche, ce n’est pas un hasard… Renier ses besoins physiologiques peut constituer un grave danger, tant pour nous que pour les autres !

D’après une étude menée par la DARES en 2011, les travailleurs de nuit (qui constituaient à cette époque un quart des salariés), auraient deux fois plus de chances de subir un accident de la circulation que le reste des gens[13].
Qu’en est-il donc concrètement de la sieste ?

C’est simple : nos baisses de vigilance et pics de somnolence quotidiens sont également normaux et programmés dans notre rythme circadien !

 

4. Comment profiter pleinement d’une sieste régénératrice ?

 

La sieste régénératrice est véritablement un art, dans la mesure où elle doit être réalisée dans de bonnes conditions. Voilà donc tout ce qu’il vous faut savoir !

A. Top 5 des conseils pour créer l’environnement idéal

Une fois que vous aurez défini quel type de sieste vous désirez faire, que ce soit une sieste flash, une sieste parking ou une royale, mettez-vous dans de bonnes conditions !
  • 1. Thé et café ? Il est possible, voire même recommandé, de prendre un café avant une brève sieste. Les effets n’apparaissant qu’au bout d’une vingtaine de minutes, cela vous permettra d’être en pleine forme dès votre réveil !
  • 2. La bonne position. Il est important, lorsque vous faites la sieste, de vous sentir bien. Tandis qu’une sieste flash peut se faire en position assise au bureau, les siestes royales sont nettement plus agréables sur un bon matelas ou allongé dans votre canapé ;
  • 3. L’atmosphère visuelle. Lorsque vous vous apprêtez à faire une sieste, ne vous mettez pas dans les mêmes conditions que celles propices à une nuit de sommeil. Au niveau de la luminosité, on évite donc le noir complet ! Cela équivaudrait à envoyer de mauvais signaux à votre cerveau… Vous ne voulez pas vous endormir pour une nuit complète dès le début de l’après-midi, n’est-ce pas ?
  • 4. Du calme… Si vous avez des enfants qui courent partout autour de vous, il vous sera complexe de faire une sieste régénératrice. Alors dans la mesure du possible, isolez-vous pour éviter toute perturbation sonore ! Si c’est impossible, vous pouvez également écouter un peu de musique calme pour couvrir l’agitation ambiante ;
  • 5. Une Petite Brume[14] ? Pour apaiser vos sens, rien de tel qu’une atmosphère olfactive apaisante ! Nos Petites Brumes sont alors parfaites pour vous aider à vous assoupir, dans un état de sérénité optimal.

B. Bien choisir son moment !

Est-il bon de faire une sieste régénératrice dans l’après-midi ? La réponse est oui ! Mais attention, la question est de savoir quel est le moment exact à privilégier pour ne pas nuire à votre état de fatigue ni à la nuit qui suivra.

Pour savoir quand dormir, il suffit de se référer à son rythme circadien, mais aussi de s’écouter !

L’amoindrissement de votre vigilance surviendra probablement à un moment, entre 12h et 15h, que vous ayez mangé ou non. Il est vrai qu’un bon repas contribuera à alourdir vos paupières, dans la mesure où la digestion requiert près de 10% de notre énergie[15]. Mais ce n’est pas la cause principale de ce fameux « coup de barre » que nous pouvons tous connaître.

C’est donc en début d’après-midi, que vous pourrez vous assoupir tranquillement. Idéal, ce créneau vous évitera d’impacter négativement votre future nuit, contrairement à des siestes réalisées après 15h.

Tout comme un roupillon trop long, s’endormir tardivement peut causer des insomnies. Bien entendu, ces affirmations sont vraies dans le cas où vous dormez la nuit et où votre activité est diurne. Les travailleurs nocturnes, de leur côté, devraient réaliser une sieste équivalente à un cycle de sommeil, soit 90 minutes, ainsi qu’une autre d’une vingtaine de minutes.


C. Au-secours, je ne parviens pas à m’endormir !


Décider de faire une sieste, c’est bien. Réussir à s’endormir, c’est mieux ! Alors que nous sommes nombreux à ne pas parvenir à fermer l’œil une fois la nuit tombée, ô combien plus difficile est-ce de piquer un petit roupillon après le déjeuner…
Heureusement, quelques astuces existent pour vous aider dans le cadre d’un assoupissement parfait :

  • Quelques exercices de respiration. Avez-vous déjà entendu parler de la méthode 4-7-8 ? Ces trois chiffres représentent les durées en secondes respectives pour les phases d’inspiration, de blocage et d’expiration. En calant votre respiration sur ce rythme, c’est votre organisme entier qui s’harmonisera au fil des répétitions. Vous parviendrez plus aisément à trouver le sommeil ;
  • L’acupression. Différents points, situés en maints endroits de notre corps, peuvent avoir des effets spécifiques sur l’organisme lorsqu’ils sont stimulés. Dans le cadre d’une sieste régénératrice, cette pratique peut également se révéler être une alliée de taille ! Ainsi donc, en complément d’une bonne respiration, voici des points sur lesquels appuyer pour vous endormir :
  • o Anmien, le Sommeil Paisible. Il se situe sur votre crâne, derrière l’oreille. Vous le repèrerez grâce à un petit creux sous la mastoïde. Exercez-y de légères pressions ou massez-le avec des mouvements circulaires, pour apaiser votre esprit ;
  • o Shenmen, la Porte de l’Esprit. Exercez une pression pendant une minute sur ce point, localisé sur la face intérieure de votre poignet, pour apaiser votre anxiété et limiter vos pensées diffuses !
  • o Feng Fu, la Porte du Vent. Localisé dans la nuque, dans le creux qui se trouve à la base de votre crâne, ce point est extrêmement judicieux pour vous aider à lutter contre votre stress.


Bien sûr, pour favoriser un bon endormissement, il faudra au préalable préparer votre environnement. Choisissez de préférence une position allongée, dans un endroit calme et peu lumineux !

5. Les différents types de siestes

Il existe des siestes pour tous les goûts et à adapter selon les contextes. Quelle sera la vôtre ?

A. Sieste régénératrice : quelle est sa durée optimale ?

Qui n’a jamais fait une énorme sieste le weekend, pour récupérer d’une soirée un peu longue ? Dans ce cas, vous vous êtes très probablement déjà senti vaseux au réveil, aussi fatigué que si vous n’aviez pas dormi. Surprenant ? Pas tant que cela.

En réalité, lorsque nous nous apprêtons à faire une sieste régénératrice, il faut avoir conscience que des durées d’endormissement différentes auront des effets différents, voire même contreproductifs dans certains cas ! C’est pourquoi il est fortement déconseillé d’interrompre votre sieste au milieu d’un cycle de sommeil.

Nous vous présentons ici les 3 types de siestes les plus communs, pour que vous sachiez laquelle privilégier selon les contextes :

  • La sieste flash. La fatigue vous envahit ? Ne luttez pas ! Une micro-sieste peut être réalisée n’importe où, pendant 5 minutes, pour que vous rechargiez vos batteries en un rien de temps. Aussi surprenant que cela puisse paraître, elle est très efficace pour vous redonner de l’énergie et peut avoir lieu à toute heure de la journée, sans impacter votre future nuit ;
  • La sieste courte. C’est la sieste idéale pour retrouver de l’énergie sans nous empêcher de dormir le soir ! D’une durée approximative de 20 minutes (pas plus de 30 minutes ni après 15h[16]), elle reste centrée sur un sommeil lent léger, nous empêchant ainsi de nous sentir vaseux au réveil. Ses bénéfices sont divers : outre un regain d’énergie, elle vous permettra de disposer d’une meilleure concentration et de rebooster votre humeur ! Autrement connue sous le nom de sieste parking, on l’apprécie pour le peu de logistique qu’elle nécessite ;
  • La sieste dite royale. Si vous manquez de sommeil et que vous avez du temps devant vous, la sieste royale est à privilégier. Sa durée est de 90 minutes, ce qui équivaut à un cycle de sommeil complet, en passant donc par une phase de sommeil profond. En plus des caractéristiques d’une sieste courte, cette sieste régénératrice a de très bonnes répercussions sur la mémoire. Attention : si vous êtes insomniaque, cette version de la sieste n’est pas faite pour vous !
  • Au niveau de votre réveil aussi, plusieurs points sont à prendre en compte pour que les impacts de votre sieste régénératrice ne soient pas négatifs. Dans un premier temps, réglez une alarme pour ne pas vous retrouver le lendemain matin. Pour cela, privilégiez des tonalités douces.

Dès lors que vous ouvrez les yeux, respirez profondément, faites quelques étirements et allez-y en douceur. Il n’est pas bon de vous mettre debout trop brusquement : mieux vaut un peu de délicatesse avant de reprendre le cours de vos activités !

B. Principes de la sieste musicale

De prime abord, s’endormir en musique pourrait sembler être une aberration. Et pourtant, avec des sonorités bien choisies, vous pouvez atteindre un sommeil réparateur grâce à la musique ! Cela s’explique scientifiquement grâce aux hormones du bonheur qui sont sécrétées : l’endorphine, la dopamine et la sérotonine.

Produites lorsque vous êtes relaxé, elles vous permettent de vous endormir nettement plus rapidement tout en profitant pleinement des bienfaits de votre assoupissement. La musique, de son côté, peut vous aider à les produire ! C’est conscients de ces principes que divers acteurs organisent aujourd’hui des siestes musicales.


Après le déjeuner, si l’atmosphère est généralement propice à l’endormissement, nous pouvons effectivement avoir besoin d’un petit coup de pouce pour nous relaxer et arrêter de penser à mille et une choses préoccupantes.

La musique est justement un moyen de se focaliser sur des ondes harmonieuses, en laissant de côté les troubles du quotidien. Elle vous permet aussi de caler votre respiration sur un rythme précis, également favorable à l’endormissement.

Bien sûr, certaines tonalités douces et pensées pour se relaxer, se prêtent tout à fait à l’exercice, contrairement aux musiques violentes qui ne feront que vous agiter plus. On évite aussi les volumes trop élevés, qui ne vous aideront pas dans votre démarche.


Ajoutons aussi que s’endormir en musique aurait, d’après plusieurs études, des effets bénéfiques sur la mémorisation… Autant en profiter et se laisser à une bonne sieste régénératrice !


C. La sieste crapuleuse, késako ?

Après le déjeuner, votre moitié vous regarde dans les yeux en vous proposant une petite sieste. Au fond de vous-même, vous savez bien qu’il n’en sera rien ! A cette heure où vous devriez retourner à vos obligations, vous laisser tenter par un petit moment à deux a quelque chose de presque improbable. Mais y a-t-il vraiment une heure réservée aux câlins ?


Alors que nous pouvons avoir des attentes différentes en termes d’heure pour les rapprochements intimes, en raison de rythmes spécifiques et d’une fatigue variable, le milieu de journée apparaît comme idéal pour se retrouver sans lourdeurs.

Bénéfique pour la vie de couple, la sieste crapuleuse vient donc briser la routine et pimenter le quotidien, dans la mesure où elle booste grandement la créativité. Donnant des impressions de braver l’interdit, elle vous promet d’inoubliables secondes empreintes d’adrénaline…

Mais ces petits plaisirs ont d’autres bienfaits à nous proposer. Permettant notamment de réinventer notre intimité, ils se caractérisent aussi par des vertus nombreuses sur la santé. La sieste crapuleuse entretient effectivement le système immunitaire, active le cœur et améliore la circulation sanguine ! Qui plus est, les hormones libérées sont nombreuses : dopamine, endorphines, mais aussi ocytocine et mélatonine propices à une sieste réparatrice : une petit roupillon sera donc le bienvenu après vos ébats…

S’il vous reste du temps, bien entendu !

Si la sieste est perçue par certains comme un luxe et comme un interdit par d’autres, elle devrait surtout être considérée comme un besoin physiologique dont il serait dommage de se priver.

Toutefois, pour s’offrir une sieste réparatrice qui ne vienne pas amplifier votre sensation de fatigue, il est indispensable de maîtriser cet art.

Environnement propice, durée optimale, moment judicieusement choisi… Grâce aux conseils de La Petite Brume, laissez-vous aller à des instants de repos bien mérités, seul ou à deux, pour d’autant plus profiter de vos activités diurnes !



 

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